VAR MATIN - LE 21 OCTOBRE 2009
L’élue d’opposition Véronique Guérin a souhaité apporter sa vision sur la situation de la Semagest.
« La mairie a finalement décidé de reprendre le port en régie interne. Voilà qui clôt momentanément les interrogations sur la reprise du port après la non-candidature de la Semagest. Cependant on peut encore s’interroger sur le processus ».
Selon elle, la prise était possible « sans repasser par la case appel à candidature ».La décision ce la mairie suffisait. Et, d’autre part, contrairement à ce que dit depuis le début M.Tuveri, la mairie pouvait tout à fait signaler à la Semagest que l’appel à candidature était imminente ». Pour l’élue d’opposition, un « flou artistique » entoure cet épisode. Outre la perte de la gestion du port « et des 223000€ annuel de rémunération, ce conseil municipal lui a retiré l’aménagement de la concession du Couvent ». [ …]
Annulation de convention du Couvent
Cette décision peut surprendre, poursuit-elle. « Tout d’abord, considérant les sommes déjà investies par la Semagest sur l’opération- apparemment plusieurs millions- en études, acquisition ou sommes dues à titre d’honoraires à différents prestataires, on aurait pu attendre une poursuite du projet. En effet, imaginer un futur opérateur qui reprenne à son compte les coûts engagés paraît très optimiste…Au final, cette opération va avoir forcément un coût pour la mairie. Le premier magistrat dit « en avoir une idée mais ne pas l’avoir chiffré ». Comment, devant l’importance de cette décision peut-on l’adopter sans l’avoir préalablement chiffrée ?
La mairie retirant l’aménagement de la concession du Couvent à la Semagest , il va falloir rembourser à celle-ci les sommes engagées. De surcroît, les propriétaires concernés par son projet risquent de ne pas apprécier cette rupture de contrat et peuvent engager des recours. […]
Perspectives
« Quant à la Semagest, […] elle vient de perdre de sources de revenus substentiels. Et devra envisager de rembourser sa dette propre sur les gestions du patrimoine immobilier et du parc des Lices.
Autant dire que même en allégeant la structure salariale la partie n’est pas gagnée. […] Les promesses électorales d’acquittement de la dette sont loin, car avec cette décision le remboursement n’est certes pas en chemin ».
L’élue évoque enfin le programme de la construction. « Il va falloir commencer un jour ! On ne peut que conseiller au maire et à son équipe de lancer l’opération sur la dalle des Lices. Le terrain appartenant à la marie, il n’y a pas d’obstacle a initier l’opération au plus tôt. Voir le programme immobilier démarrer, c’est le vœu des Tropéziens et l’un des nôtres également. »