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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 00:51

PARU DANS VAR MATIN

Le dossier d’enquête publique sur le projet de modification du Plan d’occupation des sols sur le secteur de la Croix-de-Fer est consultable au service urbanisme de l’hôtel de ville. La modification de zonage concerne une faible partie de la zone IIUA, à savoir 1,5 hectare sur les 11,8 hectares qui la composent. Il existe déjà un secteur IIUA de 1, 25 hectare.

Albert  Penet, commissaire  enquêteur, y a déposé ses conclusions. Son avis est défavorable, même s’il estime que « le diagnostique fait un état des lieux qui conforte la nécessité de cette modification » et que « pour le développement et l’amélioration de l’image de cette porte de Saint-Tropez, ce dossier aurait mérité d’aboutir ».

Toutefois l’enquête «  a mis en lumière plusieurs points qui m’oblige à conclure à un avis défavorable », précise-t-il. La motivation de l’avis porte sur la forme et non sur le fond.

 

Sur le rapport de présentation

« Le point fort de cette modification est la création d’un plan-masse, or le rapport de présentation n’en parle pratiquement pas. Il est très difficile de comprendre la motivation qui a amené à établir ce plan-masse et lui donner les règles qui le régissent (implantation hauteur) ».

Dans le diagnostique, « pas de caractéristiques architecturales (pas de façades actuelles et futures), pas d’évocation de l’ambiance paysagère, ni la synthèse des enjeux ». Dans le projet  «pas de justifications des hauteurs retenues, pas de croquis de photomontage, des simulations en volume très insuffisantes. Pas d’indication sur les constructions mitoyennes. Le réseau pluvial méritait un développement plus important ».

Le commissaire enquêteur note aussi une incohérence avec le règlement : « il est indiqué sur les façades côté avenue du général Leclerc : projet façade côté général Leclerc : maintien des hauteurs existantes . Cela n’ayant pas été transcrit dans le règlement, ces façades pourront être portées à 9 m de hauteur comme prévu à l’article IIUA 10 ».

 

Dans le plan de zonage

M. Penet relève «  le plan-masse instaure une zone où la hauteur autorisée est 16 mètres, car représentant le bâti de l’hôtel de Paris existant. Cette zone ne correspond pas à la réalité  de l’existant et ne couvre pas sa totalité. Il ne couvre pas également le porche situé place Blanqui, alors que le permis déjà accordé prévois son aménagement ».

D’autre part, « ce secteur de plan-masse manque de précisions nécessaires puisque le règlement renvoie systématiquement au plan ».

 

Sur le règlement

Le commissaire enquêteur souligne enfin que dans l’article IIUA7, « le paragraphe 5 semble très difficile à mettre en application et doit être réécrit car comporte des contradictions ».

En résumé : copie à revoir.

V.G

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 02:24

Paru le mardi 27 octobre 2009 - VAR MATIN






Pour l'Association de sauvegarde et d'aménagement de la commune de Saint-Tropez (ASAC), le projet de modification partielle du POS dans la zone de la Croix-de-Fer ne bénéficie qu'au promoteur du chantier de l'hôtel de Paris.

Le 22 septembre dernier, nous nous étions fait largement l'écho du projet de réaménagement du quartier qui englobe l'emplacement de l'hôtel de Paris actuellement en cours de reconstruction, l'ancienne gendarmerie, la place Blanqui et les immeubles qui lui font face sur l'avenue du Général Leclerc.

Le but du projet par la modification des règles de ce secteur AUIIa, qui deviendra AUIIx, est l'harmonisation de l'ensemble urbain, qui signe en partie l'entrée dans le village.

Le plus patent est l'augmentation des hauteurs de construction concernant l'îlot qui comprenait précédemment les services techniques de la ville, sur l'avenue du 8-Mai-45 et qui passeront de 9 à 12 mètres. Pour le reste des constructions, et contrairement à ce que nous avions écrit par erreur, la hauteur des bâtiments, déjà fixée au maximum à 9 m, ne changera pas (1). La partie de l'hôtel de Paris, qui était déjà à 16 mètres, restera inchangée également, de même que celle de l'ancienne gendarmerie (12 mètres).

Pas d'intérêt général

Lors de l'enquête publique, les deux associations de défense de l'environnement tropéziennes que sont l'ASAC et l'Association pour la protection des sites naturels de La Moutte, des Salins et des Canoubiers, ont longuement étudié le dossier.

Les deux groupes, sur des points différents, ont fait de nombreuses remarques en défaveur de cette modification, que l'ASAC qualifie « d'inutile et illégitime », et l'association des Salins et de La Moutte de « prématurée », au regard de la rédaction imminente du PLU (Plan local d'urbanisme).

Dans ses observations, l'ASAC souligne que la seule réelle novation de la révision est d'autoriser l'emplacement des anciens services techniques à recevoir des bâtiments d'une hauteur de 12 mètres, au lieu de 9 auparavant. Emplacement acquis par le promoteur de l'hôtel de Paris afin d'agrandir l'établissement.

Cette nouvelle autorisation est qualifiée « d'illégitime » par l'association dans la mesure où serait accordée à l'hôtel de Paris une dérogation exceptionnelle qui ne fait l'objet d'aucune justification dans le rapport de présentation (page 63) : « Une telle dérogation ne pourrait être accordée que si elle était justifiée par un intérêt communal (...). Tel ne nous paraît pas être le cas (...). Si le projet n'est pas justifié par un intérêt communal, sa réalisation se traduirait, en revanche, par un intérêt évident pour l'hôtel de Paris » (ndlr : en effet, le cabinet Villecroze nous avait précisé, lors de la rédaction de notre article du 22 septembre, que cette modification permettrait à l'hôtel de demander un permis de construire modificatif et réaliser plus de chambres, ce qui ne pourrait qu'être bénéfique à l'hôtel).

Un enrichissement sans cause

« Faut-il souligner, précise encore l'ASAC dans son rapport, que la création de l'étage supplémentaire portant la hauteur de l'extension de l'hôtel de Paris à 12 mètres constituerait pour ce dernier un « enrichissement sans cause » au détriment rétroactif de la commune. En effet, lorsque la commune a vendu, il y a moins de deux ans, locaux et bâtiments des anciens services techniques, les hauteurs de constructions autorisées étaient de 9 mètres. C'est sur cette base, et non sur celle d'une hauteur de 12 mètres, que l'évaluation domaniale a été faite. Cette évaluation aurait été différente, et le prix de cession nettement plus élevé, si la hauteur autorisée avait été de 12 mètres. »

Présidé par M. De Sal, le conseil d'administration a signé à l'unanimité ces observations, qui ont été transmises au commissaire enquêteur, M. Albert Penet, qui a supervisé l'enquête publique.

Pour sa part, l'association de défense de La Moutte, des Salins et des Canoubiers, par la voix de son président Jacques Baillet, trouve notamment le document incomplet dans les détails organisationnels du quartier. Notamment pour la sortie du parking souterrain qui doit être construit sous l'hôtel, afin d'éviter des encombrements. L'association note aussi des imprécisions concernant les aménagements destinés à recueillir les eaux de pluie, dont on sait qu'elles ont créé, encore tout récemment, de nombreuses inondations dans ce quartier.

Au final, c'est donc un regard sévère que les associations ont porté sur ce projet.

Le commissaire enquêteur, Albert Penet, vient, lui, d'émettre un avis défavorable (lire ci-dessous).

ppleu@varmatin.com

1. Lors de la rédaction du premier article du 22 septembre, nous avions indiqué que les constructions, d'une hauteur actuelle de 6 m, allaient pouvoir passer à 9 m. Il apparaîtrait qu'elles ont déjà cette possibilité dans le POS actuel. Toutefois, sans le titre II du chapitre II du règlement actuel du POS, concernant la zone en question, et la hauteur maximum des constructions, il est en effet précisé qu'elles ne doivent pas dépasser 9 m. Mais il est dit également que « des hauteurs différentes peuvent être admises, pour les travaux de reconstruction des bâtiments existants, sans que la hauteur de l'immeuble préexistant puisse être dépassée, et que tout exhaussement est interdit. » Une phrase des plus ambiguë qui laisse planer le doute.

P. Pleu


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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 21:27

Veuillez trouver-ci joint en téléchargement, notre premier numéro: cliquez ici.
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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 21:23

VARMATIN.COM - 2 AOUT 2009

 



Vérane Guérin répond à son colistier Michel Mède,
qui l'accuse de se mettre en évidence :
« Oui, j'ai une ambition, celle de répondre aux attentes des électeurs qui
nous ont fait l'honneur de nous élire ».


Consternée, Vérane Guérin, par les propos de Michel Mède à son encontre (Var-matin du 29 juillet). Elle lui répond sur tous les points, revendique le leadership de l'opposition municipale, et se défend. oeil pour oeil, dent pour dent.

« M. Mède, absolument silencieux depuis le début du mandat, sort de son mutisme pour défendre la politique municipale sur le dossier de la Semagest (1) et pour assassiner une colistière, voilà qui signe son engagement », dit-elle.

« Obscure stratégie »

« Malgré la démonstration laborieuse de l'ancienne tête de liste, quatre semaines après le conseil municipal où je suis intervenue, mes affirmations restent exactes. Les experts ne s'y trompent pas. Le prétendu droit de réserve invoqué pour justifier son silence est fallacieux. La preuve, il en parle. La commune est majoritaire dans le capital de la Semagest, donc les Tropéziens ont droit à la transparence. D'ailleurs, si je n'avais pas touché du doigt un sujet hyper sensible, on ne m'enverrait pas l'artillerie lourde pour me discréditer ».

« Stupéfaite, choquée et profondément déçue de découvrir dans la presse les accusations » de M. Mède, elle interroge : « Si critique il y avait, nous voyant une fois par semaine avec les autres colistiers, la logique eut été d'en parler. Ce genre de problème, quand il existe, se gère d'abord en interne avant d'atterrir sur la place publique ». Et d'en déduire : « Après avoir perdu deux de ses colistiers en tout début de mandat, il a visiblement décidé, au nom d'une obscure stratégie, de se débarrasser des autres ». « Un des premiers reproches concerne mes prises de parole. Elles sont le résultat de l'inexistence de notre pseudo-leader dans la vie publique ».

Reproche suivant : « ma soi-disant ambition. Eh bien oui, j'ai une ambition. Celle de répondre aux attentes des électeurs qui nous ont fait l'honneur de nous élire. Il faut accepter le résultat d'un vote. Il y a une équipe majoritaire, une d'opposition. Les deux ont des devoirs respectifs. La première doit réaliser le programme promis. La seconde doit servir de garde-fou, pointer les irrégularités, erreurs ou dangers de certains dossiers en son âme et conscience, apporter un autre éclairage sur la vie municipale. Aucune opposition n'empêche une majorité de travailler, celle-ci vote bien ce qu'elle veut. Nos électeurs n'ont pas voté pour M. Tuveri. Ils ont le droit d'être écoutés et représentés, et pas d'avoir des représentants muets ou inexistants ». Vérane Guérin donne sa définition de l'opposant : « travailler sur les dossiers, être présent, se former, s'intéresser à la vie de la commune, s'exprimer, donner son opinion, relayer les interrogations des citoyens et être digne de leurs attentes ». Et ironise : « Être dans l'opposition, ce n'est pas uniquement aller de cocktails en repas ».

« Double trahison »

Comptant déjà sur le soutien de Christian Chauvin (lire ci-dessus), elle balaye les menaces de Michel Mède, qui veut réunir les membres de liste pour prendre une décision. Et ne participera pas à cette réunion : « Après ce qu'il a fait, après cette double trahison envers l'électorat et moi-même, elle n'a pas lieu d'être ». Au contraire : « N'ayant pas souvenir de ce qu'est la caution du pseudo-leader, je peux m'en passer et continuer de travailler comme d'habitude, dans la sérénité, pour Saint-Tropez, pour l'intérêt général, dans le respect du maire, de son équipe, de mes colistiers ». Ce qu'elle qualifie de « coup de poignard » présente à ses yeux un avantage, celui de clarifier les choses. Ce qu'elle fait : « J'aime trop l'honnêteté, l'éthique, la droiture, pour regretter que nos chemins se séparent aujourd'hui. Je vais suivre le mien, la tête haute ». En direction de l'hôtel de ville ?

1. La société d'économie mixte, qui rencontre d'importantes difficultés financières, risque en outre de perdre la gestion du port (nos éditions des 25 juin et 10 juillet).

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 21:22

VARMATIN - 10 juillet 2009

C’est devenu une habitude : lors des conseils municipaux, Vérane Guérin, conseillère municipale de l’opposition, fait entendre sa voix. A l’inverse de Michel Medde, jusqu’à présent leader de l’opposition, mais visiblement peu enclin à titiller les rangs de la majorité pour donner son avis sur des dossiers pourtant « chauds brûlants »… Le 23 juin, Vérane Guérin n’a donc pas dérogé à la règle : elle a interpellé le maire sur la situation de la Semagest, société d’économie mixte gestionnaire, entre autre, du port (notre édition du 25 juin). Une situation que l’élue juge à nouveaux très inquiétante.

« La présentation sur l’état et le devenir de la Semagest proposée par M. le maire lors du dernier conseil municipal ne peut que laisser perplexe… Tout d’abord concernant la lenteur dans la prise de décision : plus d’un an d’inaction avant de procéder à un audit, alors que la situation financière de la société d’économie mixte est réputée « tendue » ! L’explication habituelle « j’étais coupé de toute information » est toujours aussi peu crédible, M Tuvéri ayant toujours refusé de siéger en commissions et au conseil d’administration.

« Des perspectives confuses »
Abordant la question du port, Vérane Guérin se dit consterné : « on apprend, en conseil municipal, que la Semagest n’a pas soumissionné à l’appel à candidature pour la gestion du port. Alors que l’imminence de cet appel était connue de tous, ni le directeur, ni le président, ni le maire ne se sont inquiétés du suivi de la procédure. Réputée déjà très endettée, elle ne peut s’offrir le luxe de cette perte. Là aussi, difficile d’avoir un point précis de la situation. Les comptes de 2008 ont été présentés avec difficulté fin juin et le budget prévisionnel de 2009 n’est même pas évoqué alors que nous sommes en juillet ! Quant aux perspectives, elles sont confuses. Malgré l’audit demandé, la vision de la situation ne s’est pas éclaircie pour l’équipe  majoritaire. Le maire annonce que la Semagest a perdu sa compétence d’aménageur , mais qu’elle pourra peut-être la récupérer dans éventuellement 3 ans sans que les modalités en soient précisées.

« Une année déjà perdue… »
Pour la conseillère municipale, la ville doit conserver la Semagest : « La commune détenant 83% du capital de la Semagest, en cas de dissolution, les dettes de la Semagest viendraient se surajouter à celles de la ville mettant celle-ci dans une situation de réelle difficulté. Les conséquences de la politique de la municipalité et de ses indécisions dans cette affaire sont que le programme de construction de logements envisagé initialement est différé. Plus d’un an  est déjà perdu. I va falloir trouver un nouvel opérateur , mettre en attente le projet de construction de logements du Couvent pour en démarrer un sur l’ancien hôpital ou la dalle des Lices… Que vont penser les Tropéziens si les programmes de construction ne peuvent voir le jour comme promis ? Le groupe d’opposition aurait souhaité, une fois de plus, voir le maire et son équipe faire preuve de plus de rigueur et de méthode dans ce dossier. »


PROPOS RECUEILLIS PAR J.J.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 21:20

 BAVAR du 3 juillet au 24 juillet 2009


La société d’économie mixte ajoute à ses difficultés financière la perte de la gestion du port. Ses responsables ont tout bêtement oublié de soumissionner.

Pas de 3e bassin (ça, c’était prévu et claironné pour remporter les élections), pas de nouveaux logements avant 2012- 2013, ni au quartier du Couvent, ni sur la dalle des Lices, et encore moins les terrains de l’ancien hôpital (ça, c’était pas dans les promesses électorales), plus aucune velléité par ailleurs de se positionner en aménageur pour les projets urbanistiques des communes de la presqu’île (ça, on s’en doutait après les problèmes apparus avec les élus de La Croix-Valmer et de La Mole, pas vraiment satisfaits des prestations de la Société d’économie mixte d’aménagement et de gestion de Saint-Tropez) .

Et, cerise sur le gâteau, incroyable mais vrai, plus de gestion du port non plus puisque la SEMAGEST n’a pas fais acte de candidature pour le renouvellement de sa DSP (délégation du service public).

On croit rêver. C’est plutôt cauchemardesque. Les banquiers, constatant que la SEM va devenir une coquille vide, s’en vont voir ailleurs s’il fait meilleur, les investisseurs privés qui abondaient le capital reprennent leurs mises, bref si la SEM n’est pas encore en cessation de paiement elle en prend le chemin.

 

Toutes ces « bonnes nouvelles » pour l’avenir de Saint-Tropez et des Tropéziens, ne sortent pas de notre imagination vagabonde, pas plus qu’elles ne sont inspirées par la chaude amitié que nous portons au nouveau Maître de Saint-Tropez. Non. C’est Tuvérie lui-même qui l’a annoncé fin juin devant son conseil municipal. Pas plus surpris que ça les élus. Même Mède, réputé leader de l’opposition municipale (si peu d’opposition, vraiment si peu…) n’a pas moufté.

Il a fallu que Vérane Guérin (*), celle qui monte dans les sondages… et aussi au créneau, pose quelques questions pertinentes (voir ci-après) pour que le Maire consente, avec sa bienséance coutumière, à apporter quelques explications.

Merci Vérane Guérin. C’est réconfortant de voir une femme qui en a. Elle représente (électoralement parlant) pratiquement un tropézien sur deux et elle a décidé de poser les bonnes questions, parce que, dit-elle « on a le droit de savoir, ils ont le devoir de nous dire ! »

 

On a donc appris, à ce conseil municipal, que la Commune (actionnaire largement majoritaire de la SEMAGEST, à 83%) est totalement dans le potage. ça va mal, mais ni Pierre Restituito, Président depuis plus d’un an, ni Louis Mallet, toujours directeur (ce nous semble), bien qu’ayant été plus ou moins « placardisé », n’ont apporté la lanterne magique qui aurait permis de comprendre.

 

Pour le Maire, pas d’hésitation en tout cas : « tout ça c’est la faute de Couve. Il a fait que nous cacher les choses et nous donner l’illusion qu’une fois arrivés à la mairie, il suffisait de démarrer les travaux des logements tant attendus. »

Parole, on n’y avait pas pensé. C’est d’ailleurs ce que nous avait expliqué en long en large et en travers M. Mallet, qui voyait des appartements partout, pour les pauvres et pour les riches, et une montée en puissance de la SEMAGEST, appelée à de grandes missions.

Mais ça, c’était à la fin de Couve…

BAVAR, nous avons de la mémoire et des archives, c’est marqué dans le journal de l’époque.

 

Comme l’argent rentre moins bien (la crise plus l’absence de tout produit nouveau qui viendrait renflouer les caisses), le Maire et son équipe ont décidé de ne pas se lancer dans ce qui avait pourtant été prévu : les logements, sociaux ou à moitié sociaux…

Alors, que faire ? « Des décisions très importantes doivent être prises très rapidement – comment le Maire – notamment sur le fait d’arrêter totalement la Sem ou de poursuivre ses activités dans un autre cadre juridique et conventionnel ( ?) La poursuite d’activités pour certaines compétences qui fonctionnent est à envisager et il ne paraît pas souhaitable de liquider la société, pour plusieurs raisons : le coût élevé de l’opération – près de 4 millions – la durée des procédures – de 12 à 18 mois – la mauvaise image pour la commune, même si c’est l’héritage de l’ancienne municipalité. Et l’outil peut s’avérer utile en générant des importantes valeurs ajoutées » (??)

 

En conséquence, la SEMAGEST va abandonner (temporairement ?) la partie aménagement et construction ? Il va lui rester la gestion du parc des Lices, de Saint-Roch et Saint-Antoine, et des logements de la gendarmerie. Pas gras puisque l’essentiel de ses recettes provient de la gestion du port.

Laquelle sera vraisemblablement reprise en régie directe par la Commune. Pourquoi pas ?

R.J.

(*) on consultera avec intérêt le blog de l’opposition :pour-saint-tropez.com

 


Pour l’opposition, Vérane Guérin monte au créneau

Nous avons demandé à Madame Guérin, ses réflexions à propos de la SEM et des réponses plutôt vagues apportées par Monsieur Tuvéri… Voici ce qu’elle nous dit :

 1°) On ne peut que s’étonner, pour le moins, des explications du maire concernant la situation financière de la SEMAGEST. D’abord, pourquoi a-t-il attendu plus d’un an pour demander un audit alors que l’on sait que la trésorerie de la société d’économie mixte est réputée « tendue ». Son explication habituelle « nous n’avions pas d’information » (ndlr : de la municipalité précédente) parait d’autant moins crédible que chacun sait que M. Tuvéri a toujours refusé de siéger en commission et en conseil d’administration de la SEM. S’agissant des projets de construction, dont on parle depuis des années, à ce jour aucune option n’a été prise pour concrètement planifier les dits projets : la SEMAGEST ne pouvant probablement pas être l’opérateur, aucune autre société n’est actuellement pressentie. Les logements pour les Tropéziens ne sont pas pour demain…

 2°) Concernant le port ce n’est plus de l’étonnement mais de la consternation. Comment expliquer que la SEM n’ait pas soumissionné à l’appel de candidature pour la gestion du port ? La SEM est dotée d’un directeur (Louis Mallet) et d’un président (Pierre Restituito, adjoint au Maire) qui ne pouvaient ignorer l’échéance de l’appel d’offres.

Or personne, semble-t-il, ne s’en est préoccupé. En conséquence, la SEM, perdant l’exploitation du port, va perdre les 223 000 euros qu’elle en retirait au titre de sa rémunération ? Le maire dit ne pas comprendre et ne pas savoir ce qui s’est passé… Inquiétant. Quand aux comptes 2008 ils ont été présentés au Conseil avec difficulté fin juin 2009. Et le budget prévisionnel 2009 n’a même pas été évoqué alors que nous sommes en juillet !

 3°) Quelles perspectives ? Malgré un audit, la situation n’est pas éclaircie, au contraire. Si la SEM perd sa compétence d’aménageur, le maire dit ne pas savoir pourquoi, et, lorsqu’il annonce qu’elle pourra peut-être la récupérer dans trois ans, il ne sait pas comment non plus. Ce qui est sûr, c’est que la SEMAGEST doit être conservée. La mairie détient 83 % du capital ; en cas de dissolution, les dettes de la société mixte viendront se surajouter à celle de la commune mettant Saint-Tropez dans une situation de réelle difficulté.

 4°) Combien de temps encore le silence assourdissant durera-t-il sur cette affaire ? Qu’en pensent les Tropéziens qui risquent de payer l’addition si, comme on le murmure, l’endettement de la SEM est considérable et si les programmes de construction ne peuvent voir le jour comme prévu ?

Enfin, quand l’équipe majoritaire sortira-t-elle la tête du brouillard afin de nous présenter un plan d’action empreint de clarté et non pas des rapports vaporeux et hésitants ?

Autant de questions auxquelles, nous semble-t-il, le maire ne peut pas faire l’économie de réponses claires.


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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 19:28

Bienvenue à Saint-Trop’ où la Société d’économie mixte (la Semagest) a oublié… de renouveler sa demande de gestion du port. Oubli anodin ou oubli de trop ? Enquête.

« C’est un dysfonctionnement, je ne l’explique pas » . Le maire de Saint-Tropez manque de mots pour justifier la bévue de la Semagest, la société d’économie mixte de Saint-Tropez. La Sem n’a, en effet, pas renouvelé sa demande de délégation de Service Public (DSP) pour la gestion du port de Saint-Tropez. Un oubli, une faute, « une grosse erreur » glisse, Pierre Restituito, le président de la Semagest et adjoint du maire… Et surtout une faute qui coûte cher, 223 000 euros. Rémunération que la société touche pour ses bons et loyaux services, et qui vont s’achever à la fin de l’année. À y regarder de plus près, les Tropéziens ont de quoi se demander si on ne se moque pas d’eux.





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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 23:21

L’été a commencé, deuxième saison du mandat municipal. Il se trouve que l’onde de choc de la crise, que nous percevons en ce moment dans notre cité, nous amène à traiter d’un sujet d’actualité.

 

Les effets de la crise

Saint-Tropez, à l’économie essentiellement touristique, connait une baisse de fréquentation depuis le début de l’année, tendance confirmée au printemps. L’équipe municipale, qui avait reçu les inquiétudes des acteurs économiques locaux avec un certain détachement en début d’année, commence également à faire ses comptes : fréquentation des parkings  en baisse, chute des droits de mutation, taxes de séjour qui suivent le mouvement descendant…impliquent des réductions ou adaptations budgétaires non anticipées.

 

Aujourd’hui, plus que jamais, la remise en question s’impose et chacun doit s’interroger sur l’offre proposée à nos visiteurs et les moyens de les fidéliser. Tous les professionnels du tourisme le savent bien. Il faut se poser les bonnes questions et définir ses priorités.

Or, que trouve un touriste qui arrive en ce moment à Saint-Tropez ?

 

Saint-Tropez et son image

Tout d’abord, il rentre dans un village qui, contrairement à ce qui avait été claironné en période de cueillette de voix électorales, n’est pas plus fleuri ni agrémenté que précédemment. Ensuite, il est accueilli par une armée d’ASVP, qui se rue sur le premier malheureux qui dépose un passager avec un zèle frisant l’hystérie et chose plus grave  avec, malheureusement trop souvent, une absence de politesse injustifiable. Le ton est donné…. Si notre courageux touriste décide de persévérer et tente une visite sur une de nos plages, il va en revenir consterné devant l’état de saleté des plages en question. Nous ne parlons pas ici des posidonies mais de bouteilles et autres déchets relevant du ramassage d’ordures.

A ce stade du constat une réflexion urgente s’impose. Que devient actuellement l’image de Saint-Tropez ? A l’heure où vont ouvrir de nouveaux hôtels de luxe, où les boutiques de marques prestigieuses sont attendues, quel accueil réserve la cité ? A l’heure où l’équipe majoritaire s’auto congratule sur les accords promotionnels conclus entre Saint-Tropez et Cannes et Monaco pour attirer une clientèle « haut de gamme », quel visage offrons-nous à cette clientèle et surtout que lui proposons-nous ?

Soyons clairs. A vouloir casser l’image « bling bling » de Saint Tropez (qui correspond à une partie de notre clientèle)  comme l’a annoncé Mr Le maire, à vouloir supprimer l’esprit festif nocturne de la cité comme l’implique les fermetures précoces des établissements, nous avons d’ores et déjà observé une fuite d’une certaine partie de notre clientèle vers des lieux plus joyeux.

 

Des mesures simples

Le minimum à offrir à nos visiteurs est un village bien entretenu, propre (nous n’en avons pas encore parlé). Cela sous-entend des rues propres, des plages propres. Le minimum exigible est également un accueil courtois, digne du lieu d’exception qu’est Saint Tropez. À mettre des cohortes d’ASVP dans les rues, le bon sens élémentaire implique qu’ils soient formés. Ils font partie de l’image de Saint-Tropez, correction, politesse devraient être leur devise.

Il n’y a pas ici de dépenses budgétaires somptuaires à envisager mais simplement la mise en œuvre de mesures pertinentes pour valoriser notre village. Faute de quoi en fin de saison, au moment des comptes, l’équipe municipale verra son déficit encore plus aggravé. Il est extrêmement facile de faire fuir une clientèle même motivée….

 

Et les tropéziens ….

L’évocation de la crise économique et de ses répercussions nous a fait rebondir automatiquement sur la fréquentation touristique. Mais bien sûr les tropéziens, touchés au premier chef et vivant journellement ces assauts verbalisateurs et la malpropreté de leurs plages, sont en droit de demander plus de considération de la part de leurs services publics. N’oublions pas qu’ils ont vu leurs impôts augmenter et qu’ils vivent les problèmes évoqués au quotidien.

 

Conclusion

Il est plus que temps que l’équipe municipale se penche avec pertinence sur la réalité de la vie tropézienne et prenne ses décisions en fonction de l’intérêt de tous.

 

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 00:55

LE BAVAR N° 209. 29 mai/19 juin 2009-06-07

 

Pour-saint-tropez.com

 

Le blog de l’opposition municipale est en ligne.

Il vous parle, vous lui parlez, vous savez ce qui se passe à la mairie. C’est ça la démocratie.

 

Les 46% de tropéziens qui n’ont pas voté Jean-Pierre Tuvéri vont avoir droit au chapitre.

Issue du groupe municipal minoritaire « Avenir et traditions pour Saint-Tropez » l’association « Pour Saint-Tropez » est née.

Elle est dotée d’une présidente qui a du punch : Vérane GUERIN.

Conseillère municipale, anciennement cadre dans l’industrie pharmaceutique, aujourd’hui hôtelière (Hôtel Les Palmiers), elle est assistée d’un Trésorier, Christian CHAUVIN, Conseiller municipal, polytechnicien, PDG en retraite de nombreuses sociétés à l’étranger, dont France Telecom, et d’une Secrétaire, Patricia BARASC, Conseillère municipale, diplômée d’études supérieures de communication, secrétaire.

 

Voilà un trio qui a des arguments pour communiquer. Et des tas de choses à dire, non seulement à la presque moitié des tropéziens qu’ils représentent au sein de l’assemblée communale, mais plus encore à la totalité de la communauté tropézienne qui a besoin, pour former son opinion, d’avoir plusieurs versions. Pas forcément,  la seule autosatisfaction du bulletin d’information de la mairie.

Et pour communiquer,  autant employer les moyens de l’époque : internet et le blog :

                                               Pour-saint-tropez.com

D’entré de jeu, la présidente donne le ton :

Démocratie locale implique information et consultation.

Siégeant au conseil municipal depuis maintenant un an, il nous est apparu indispensable de vous transmettre ce que nous voyons, ce que nous pensons de la vie municipale, afin que vous puissiez compléter les informations que vous recevez par ailleurs. Dans ce but, nous allons éditer dans quelques semaines le premier numéro d’un bulletin d’information périodique. En outre, nous sommes très intéressés par vos opinions, vos commentaires. Parce que la vie locale doit se penser dans l’intérêt de tous, chacun doit pouvoir s’exprimer et être entendu.

Or, de l’avis commun, il semblerait que nous soyons bien loin de cet idéal démocratique. Ce blog est le moyen de réaliser cet échange. Nous le souhaitons positif, constructif et riche de vos observations et réflexions.

Par la mise en œuvre de ces moyens, nous espérons pouvoir donner une autre dynamique à notre Cité qui en a grand besoin et le mérite bien.

Nous espérons vous rencontrer très nombreux sur ces pages…

 

Le blog promet de traiter de tous les sujets : Finances- Qualité de vie – Vie économique – Urbanisme – Projets – Travaux – Gestion de la cité – Port – Journal municipal – Presse, etc…

 

Et comme il est interactif, le mieux est d’aller voir, et de participer, puisqu’aussi bien les élus sont là pour écouter, enregistrer, transmettre la vox populi à qui de droit.

 

« Nous voulons aussi montrer à la majorité municipale qu’il y a aussi des tropéziens qui souhaitent s’exprimer » rajoute Vérane Guérin. Bravo.

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 20:35

La présentation sur l’état et le devenir de la semagest proposée  par M. le maire lors du dernier conseil municipal ne peut que laisser perplexe…

 

-Tout d’abord concernant les délais de prise de décision : plus d’un an avant de procéder à un audit, alors que la situation financière de la semagest est réputée « tendue » ! L’explication habituelle « nous étions coupés de l’information » est toujours aussi peu crédible, M. Tuvéri ayant toujours refusé de siéger en commissions et au conseil d’administration.

 

- La perplexité devient consternation lorsque l’on aborde la question du port. Où l’on apprend que la semagest n’a pas soumissionné à l’appel à candidature pour la gestion du port. Alors que l’imminence de cet appel  était connue de tous, ni le directeur, ni le président (Mr Restituito), ni visiblement le maire ne se sont inquiétés du suivi de la procédure. Tout le monde dit ne pas comprendre. Le résultat de l’opération est néanmoins la perte de la gestion du port pour la semagest et  des 223 000 euros qu’elle en retirait. Or la société ne peut s’offrir le luxe de cette perte.

Car la semagest est réputée endettée. Là aussi, difficile d’avoir un point précis de la situation. Les comptes de 2008 ont été présentés au public avec difficulté fin juin 2009 et le budget prévisionnel de 2009 n’a pas été évoqué alors que nous sommes en juillet !  

 

-Quant aux perspectives, elles sont confuses. Malgré l’audit demandé, la vision de la situation ne s’est pas éclaircie pour l’équipe majoritaire. Le maire a annoncé que la semagest a perdu sa compétence d’aménageur, qu’elle pourra peut-être la récupérer dans éventuellement 3 ans sans que les modalités en soient précisées.

Ce qui est sûr, c’est que la semagest doit être conservée. La mairie détenant 83% du capital de la semagest, en cas de dissolution, les dettes de la semagest viendraient se surajouter à celle de la mairie mettant celle-ci dans une situation de réelle difficulté.

Le résultat de la politique de la mairie et de ses indécisions dans cette affaire est que le programme de construction envisagé initialement est différé. Plus d’un an a été perdu. Il va falloir trouver un opérateur, mettre en attente le projet du couvent pour en démarrer un sur l’ancien hôpital ou la dalle des Lices…

 

Que vont en penser les tropéziens qui risquent de payer l’addition si l’opération est mal menée et si les programmes de construction ne peuvent voir le jour comme prévu ?

 

Quant à nous, nous aurions souhaité, une fois de plus, voir M. le maire et son équipe faire preuve de plus de rigueur et de méthode dans l’approche de ce dossier afin de nous présenter un plan d’action empreint de clarté et non pas ces rapports vaporeux et hésitants.

Les solutions existent.

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