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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 22:34

Le Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration  par la municipalité va règlementer les constructions sur la  commune pour les  prochaines années.                                       

Ce projet de PLU comporte des mesures néfastes pour l’équilibre et la spécificité de notre commune. La plupart de ces dispositions auront des EFFETS IRREVERSIBLES :

 

-Bétonnage de la place Blanqui (hôtel de Paris) et de l’avenue Paul Roussel  (alignement en hauteur sur le Sémiramis)

-Suppression des surfaces minimales aux abords du centre historique pour densifier l’habitat (suppression de l’article 5)

-Déclassement de zones boisées ou agricoles en zones constructibles

 -Autorisation de construction dans des zones à risque : zone d’activité des Salins

 -Autorisation de construction d’habitations enterrées…

 

Un festival de bétonnage !!! Mais pourquoi ? Pour qui ?

 

En campagne électorale, JP Tuveri avait pourtant pris l’engagement de « protéger la commune » et de construire des logements pour les actifs. Or, il lance des projets sans en mesurer les conséquences, mais toujours rien de concret  pour les Tropéziens. En prime, il accroît dangereusement la dette et brade le patrimoine communal !...

 

Mr Tuveri rêve de laisser une trace de son passage à la mairie… C’est sûr, à ce rythme là, dans 3 ans la commune sera défigurée et on ne pourra pas l’oublier !

 

 Pour Saint Tropez, réagissons et rejoignons les associations qui se mobilisent contre ces sinistres projets.

 

                                                           Fidèlement vôtre

                                                           Vérane GUERIN

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 17:52

Lors du dernier conseil municipal du 17 février 2010, la majorité municipale a décidé la vente à un particulier d’une parcelle communale située rue des 4 vents.

Face à cette décision, que nous n’avons pas votée, un certain nombre de réflexions s’imposent. Se pose notamment la question de la philosophie de la mairie actuelle face à la gestion du domaine communal, sa préservation, son occupation.

Le motif invoqué pour la vente est que ce jardinet de 22 m2 «  a été annexé par le riverain depuis de nombreuses années et qu’il ne sert à rien pour la commune, qu’il faut régulariser…. ».

Certes, comme dit M. le Maire « nous ne pouvons rien construire dessus ». Mais cette vente signifie que si l’on occupe le domaine privé communal suffisamment longtemps on peut prétendre l’acheter. Suivant ce bon principe, il va être beaucoup plus difficile de contrôler les débordements et de justifier le respect strict du domaine public.

 Avec cette décision, M. Tuveri et sont équipe créent un précédent pour leur mandature. Ils lancent un signal  qui ne peut qu’encourager des dérapages. Cette forme de « régularisation »est la porte ouverte au « deux poids, deux mesures », bien loin de l’idée d’équité, de préservation et de respect du domaine communal, c’est-à-dire du bien commun.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 00:51

PARU DANS VAR MATIN

Le dossier d’enquête publique sur le projet de modification du Plan d’occupation des sols sur le secteur de la Croix-de-Fer est consultable au service urbanisme de l’hôtel de ville. La modification de zonage concerne une faible partie de la zone IIUA, à savoir 1,5 hectare sur les 11,8 hectares qui la composent. Il existe déjà un secteur IIUA de 1, 25 hectare.

Albert  Penet, commissaire  enquêteur, y a déposé ses conclusions. Son avis est défavorable, même s’il estime que « le diagnostique fait un état des lieux qui conforte la nécessité de cette modification » et que « pour le développement et l’amélioration de l’image de cette porte de Saint-Tropez, ce dossier aurait mérité d’aboutir ».

Toutefois l’enquête «  a mis en lumière plusieurs points qui m’oblige à conclure à un avis défavorable », précise-t-il. La motivation de l’avis porte sur la forme et non sur le fond.

 

Sur le rapport de présentation

« Le point fort de cette modification est la création d’un plan-masse, or le rapport de présentation n’en parle pratiquement pas. Il est très difficile de comprendre la motivation qui a amené à établir ce plan-masse et lui donner les règles qui le régissent (implantation hauteur) ».

Dans le diagnostique, « pas de caractéristiques architecturales (pas de façades actuelles et futures), pas d’évocation de l’ambiance paysagère, ni la synthèse des enjeux ». Dans le projet  «pas de justifications des hauteurs retenues, pas de croquis de photomontage, des simulations en volume très insuffisantes. Pas d’indication sur les constructions mitoyennes. Le réseau pluvial méritait un développement plus important ».

Le commissaire enquêteur note aussi une incohérence avec le règlement : « il est indiqué sur les façades côté avenue du général Leclerc : projet façade côté général Leclerc : maintien des hauteurs existantes . Cela n’ayant pas été transcrit dans le règlement, ces façades pourront être portées à 9 m de hauteur comme prévu à l’article IIUA 10 ».

 

Dans le plan de zonage

M. Penet relève «  le plan-masse instaure une zone où la hauteur autorisée est 16 mètres, car représentant le bâti de l’hôtel de Paris existant. Cette zone ne correspond pas à la réalité  de l’existant et ne couvre pas sa totalité. Il ne couvre pas également le porche situé place Blanqui, alors que le permis déjà accordé prévois son aménagement ».

D’autre part, « ce secteur de plan-masse manque de précisions nécessaires puisque le règlement renvoie systématiquement au plan ».

 

Sur le règlement

Le commissaire enquêteur souligne enfin que dans l’article IIUA7, « le paragraphe 5 semble très difficile à mettre en application et doit être réécrit car comporte des contradictions ».

En résumé : copie à revoir.

V.G

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 02:24

Paru le mardi 27 octobre 2009 - VAR MATIN






Pour l'Association de sauvegarde et d'aménagement de la commune de Saint-Tropez (ASAC), le projet de modification partielle du POS dans la zone de la Croix-de-Fer ne bénéficie qu'au promoteur du chantier de l'hôtel de Paris.

Le 22 septembre dernier, nous nous étions fait largement l'écho du projet de réaménagement du quartier qui englobe l'emplacement de l'hôtel de Paris actuellement en cours de reconstruction, l'ancienne gendarmerie, la place Blanqui et les immeubles qui lui font face sur l'avenue du Général Leclerc.

Le but du projet par la modification des règles de ce secteur AUIIa, qui deviendra AUIIx, est l'harmonisation de l'ensemble urbain, qui signe en partie l'entrée dans le village.

Le plus patent est l'augmentation des hauteurs de construction concernant l'îlot qui comprenait précédemment les services techniques de la ville, sur l'avenue du 8-Mai-45 et qui passeront de 9 à 12 mètres. Pour le reste des constructions, et contrairement à ce que nous avions écrit par erreur, la hauteur des bâtiments, déjà fixée au maximum à 9 m, ne changera pas (1). La partie de l'hôtel de Paris, qui était déjà à 16 mètres, restera inchangée également, de même que celle de l'ancienne gendarmerie (12 mètres).

Pas d'intérêt général

Lors de l'enquête publique, les deux associations de défense de l'environnement tropéziennes que sont l'ASAC et l'Association pour la protection des sites naturels de La Moutte, des Salins et des Canoubiers, ont longuement étudié le dossier.

Les deux groupes, sur des points différents, ont fait de nombreuses remarques en défaveur de cette modification, que l'ASAC qualifie « d'inutile et illégitime », et l'association des Salins et de La Moutte de « prématurée », au regard de la rédaction imminente du PLU (Plan local d'urbanisme).

Dans ses observations, l'ASAC souligne que la seule réelle novation de la révision est d'autoriser l'emplacement des anciens services techniques à recevoir des bâtiments d'une hauteur de 12 mètres, au lieu de 9 auparavant. Emplacement acquis par le promoteur de l'hôtel de Paris afin d'agrandir l'établissement.

Cette nouvelle autorisation est qualifiée « d'illégitime » par l'association dans la mesure où serait accordée à l'hôtel de Paris une dérogation exceptionnelle qui ne fait l'objet d'aucune justification dans le rapport de présentation (page 63) : « Une telle dérogation ne pourrait être accordée que si elle était justifiée par un intérêt communal (...). Tel ne nous paraît pas être le cas (...). Si le projet n'est pas justifié par un intérêt communal, sa réalisation se traduirait, en revanche, par un intérêt évident pour l'hôtel de Paris » (ndlr : en effet, le cabinet Villecroze nous avait précisé, lors de la rédaction de notre article du 22 septembre, que cette modification permettrait à l'hôtel de demander un permis de construire modificatif et réaliser plus de chambres, ce qui ne pourrait qu'être bénéfique à l'hôtel).

Un enrichissement sans cause

« Faut-il souligner, précise encore l'ASAC dans son rapport, que la création de l'étage supplémentaire portant la hauteur de l'extension de l'hôtel de Paris à 12 mètres constituerait pour ce dernier un « enrichissement sans cause » au détriment rétroactif de la commune. En effet, lorsque la commune a vendu, il y a moins de deux ans, locaux et bâtiments des anciens services techniques, les hauteurs de constructions autorisées étaient de 9 mètres. C'est sur cette base, et non sur celle d'une hauteur de 12 mètres, que l'évaluation domaniale a été faite. Cette évaluation aurait été différente, et le prix de cession nettement plus élevé, si la hauteur autorisée avait été de 12 mètres. »

Présidé par M. De Sal, le conseil d'administration a signé à l'unanimité ces observations, qui ont été transmises au commissaire enquêteur, M. Albert Penet, qui a supervisé l'enquête publique.

Pour sa part, l'association de défense de La Moutte, des Salins et des Canoubiers, par la voix de son président Jacques Baillet, trouve notamment le document incomplet dans les détails organisationnels du quartier. Notamment pour la sortie du parking souterrain qui doit être construit sous l'hôtel, afin d'éviter des encombrements. L'association note aussi des imprécisions concernant les aménagements destinés à recueillir les eaux de pluie, dont on sait qu'elles ont créé, encore tout récemment, de nombreuses inondations dans ce quartier.

Au final, c'est donc un regard sévère que les associations ont porté sur ce projet.

Le commissaire enquêteur, Albert Penet, vient, lui, d'émettre un avis défavorable (lire ci-dessous).

ppleu@varmatin.com

1. Lors de la rédaction du premier article du 22 septembre, nous avions indiqué que les constructions, d'une hauteur actuelle de 6 m, allaient pouvoir passer à 9 m. Il apparaîtrait qu'elles ont déjà cette possibilité dans le POS actuel. Toutefois, sans le titre II du chapitre II du règlement actuel du POS, concernant la zone en question, et la hauteur maximum des constructions, il est en effet précisé qu'elles ne doivent pas dépasser 9 m. Mais il est dit également que « des hauteurs différentes peuvent être admises, pour les travaux de reconstruction des bâtiments existants, sans que la hauteur de l'immeuble préexistant puisse être dépassée, et que tout exhaussement est interdit. » Une phrase des plus ambiguë qui laisse planer le doute.

P. Pleu


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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 20:35


L’urbanisme… Sujet sensible par excellence à Saint Tropez. L’élaboration du PLU en cours mobilise toute notre attention. Nous en reparlerons….

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