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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:56

Journal-en-ligne---Var-Matin---Saint-Tropez---Lundi-11-Fév

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 13:16

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 20:07

Article paru sur Var Matin le 26 Janvier 2012

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Vérane Guerin, avant de se séparer de son chef de file Alain Mède, était juste une élue de l'opposition. Aujourd'hui, elle lui a ravi le leadership de la contestation.

Vous semblez en total désaccord avec le futur plan local d'urbanisme. Pourquoi ?

Car les espaces protégés ne vont plus l'être. Le long du littoral, la zone N (urbanisation interdite ou admise sous forme légère) va être sectionnée pour partie en N1 (secteur protégé où les constructions nouvelles sont interdites) et en N4 (zone qui n'admet que de l'habitat individuel dans lequel les constructions nouvelles sont interdites) et les propriétaires auront le droit de raser l'existant pour soi-disant reconstruire à l'identique. C'est la porte ouverte aux dérives. Pourquoi ne pas autoriser juste des rénovations ?

Vous semblez très suspicieuse ?

Sans doute au motif que beaucoup de travaux se font sans aucune autorisation, y compris sur le port au préjudice du domaine public. Je suis à la commission urbanisme et je vois les permis et autorisations. Il est également dommage qu'en couronne du centre-ville le cos (coefficient d'occupation au sol) augmente. Il parait que c'est à cause de la loi. Il n'empêche que la disparition prochaine des petits jardins est triste.

Si je comprends bien, il ne faut rien faire. Le village doit rester en l'état ?

Cette fébrilité à construire, vite et sans concertation n'est pas bonne.

Tenez, on a modifié le plan d'occupation des sols juste pour permettre au nouvel hôtel de Paris de disposer d'un étage supplémentaire. Est-ce normal ? Tout ça pour bénéficier d'une salle de cinéma minuscule.

Il faut donc stopper la construction des futurs logements ?

Ce n'est pas possible. Mais, là aussi, pourquoi ne pas avoir confié à la Semagest le dossier plutôt qu'à un privé ?

Du reste, avant d'élaborer un PLU, de lancer de tels chantiers, il fallait revoir le plan de circulation.

Vous avez une suggestion sur le sujet ?

Non. Mais c'est primordial.

Le volet investissement qui est important trouve-t-il grâce à vos yeux ?

En aucun cas. A l'heure où toutes les communes réduisent la voilure, nous augmentons la nôtre. L'État diminue ses dotations et la ville va dépenser quinze millions. Selon moi, rénover le lavoir n'est pas une priorité actuellement. D'autant que la modification du site me fait peur. Je suis pour que l'on garde le lieu en l'état. Cela ne valorisera pas le patrimoine.

Que faut-il faire alors ?

Anticiper. Préserver. Le charme du village c'est notre gagne-pain. Gardons des espaces verts. Mettons en place une politique prévoyant l'implantation de métiers de bouche à l'heure où ils disparaissent. Je pense au Saint-Tropez de demain. Or c'est tout le contraire en ce moment, on investit tous azimuts sans aucune concertation. Nous sommes passés de l'immobilisme sous l'ancienne mandature à la frénésie. J'ajoute que le fameux emprunt toxique risque en 2013 de nous coûter très cher.

Souhaitez-vous évoquer un autre sujet ?

Celui des fameux logements saisonniers me tient toujours à cœur. On va confier à un promoteur, que je trouve peu fiable, un projet en apparence sociale et louable qui va devenir spéculatif. Puisque la convention prévoit qu'au bout de dix ans les bâtiments locatifs peuvent être vendus. Je ne comprends pas pourquoi personne ne m'écoute sur le sujet ? Croyez-moi, je vais poursuivre ce combat et les autres avec acharnement pour le bien de mes concitoyens.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 09:31

vmatin

Var matin: 7 septembre 2011


Sueurs froides sous le soleil tropézien. En plein été, le conseil municipal (notre édition du 4 août) tournait les pages d'un dossier qui pourrait dangereusement lui faire de l'ombre… Celui des « emprunts toxiques ».

Sept prêts à risque ont été contractés lors de la renégociation de la dette entre 2005 et 2007 - donc sous la municipalité précédente de Jean-Michel Couve - auprès du Crédit agricole, Dexia CLF, du Crédit foncier et de la Caisse d'épargne.

« La commune a alors emprunté - principalement pour financer sa politique événementielle - au-delà de ses capacités et en impactant le mandat actuel et à venir », relevaient les élus. Soit 7,2 millions sur l'exercice 2005, 5,8 en 2006 et 7,9 en 2007.

Situation inquiétante

C'est ainsi qu'aujourd'hui le montant de l'encours des taux structurés s'établit à 24 millions d'euros. L'équivalent de 49,24 % de la dette totale restant due qui culminait à… 48,7 millions fin 2010.

« À ce stade, ce n'est plus de l'incompétence. La politique budgétaire menée au cours du mandat précédent a été totalement irresponsable !», s'emporte le maire Jean-Pierre Tuveri, qui étonnamment ne s'était pas insurgé de la situation lorsqu'il était dans l'opposition. Ce dernier se félicite même d'être déjà parvenu à renégocier trois emprunts sans pénalités. Mais la partie est loin d'être terminée. Sur les quatre « prêts boomerang » qu'il reste, l'un inquiète plus particulièrement les élus tropéziens : le prêt « Helvetix ».

Actuellement sur un taux fixe, cet emprunt de 6,7 millions d'euros pourrait être indexé, à partir du 25 mai 2012, sur le franc suisse. « Dans la configuration actuelle, le taux basculerait de 3,94 % à 19,63 %. Mais il n'existe pas de limite de plafond», alerte Christian Chauvin, élu d'opposition du groupe de Vérane Guérin. Lorsqu'on sait que les mensualités courent jusqu'en mai 2024, il y a de quoi se faire des cheveux blancs.

Le premier magistrat fait mine de garder son sang-froid et assure que les négociations se poursuivent avec les caisses prêteuses. « Hélas, les conditions de remboursement anticipé ou de renégociations ont été conclues à l'avantage des banques et les pénalités sont parfois supérieures aux risques encourus », prévient-on en mairie.

C'est pourquoi la voix de Vérane Guérin s'élève. « Il faut attaquer les banques sur les clauses de remboursement anticipé », préconise l'élue d'opposition qui levait le lièvre en 2009 sans provoquer la moindre réaction dans les rangs d'une majorité aujourd'hui affolée. « L'option n'est pas exclue », se contente de répliquer le maire, qui marcherait ainsi sur les pas des édiles lillois, stéphanois et de Seine-St-Denis. Sans garantie. Faute de jurisprudence en la matière.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 09:27

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Le Parisien: 6 septembre 2011

Le franc suisse pourrait bien déclencher, dans les prochains mois, une véritable tornade dans les eaux bleues du port de Saint-Tropez. En cause, un contrat d’emprunt baptisé Helvetix et dont le taux d’intérêt variable, indexé sur le rapport franc suisse/euro, risque fort d’exploser courant 2012. De quoi plonger les finances de cette idyllique commune de 6000 habitants plus loin dans le rouge.


« Pour l’heure, nous bénéficions d’un taux fixe à 3,94%. Mais si le franc suisse reste à des niveaux aussi élevés qu’aujourd’hui, nous allons très vite nous retrouver en très mauvaise posture », s’inquiète Vérane Guérin, conseillère municipale de Saint-Tropez. Membre de l’opposition municipale, celle-ci a déjà sorti sa calculatrice : « En appliquant la formule aujourd’hui, notre taux d’intérêt passerait automatiquement à 30%! » s’exclame Vérane Guérin.

La ville doit désormais rembourser 48 M€

Une éventualité qui ne semble plus si lointaine puisque la variabilité d’Helvetix entrera en vigueur soit en mars prochain soit, au plus tard, fin 2012. Or rien ne dit que le franc suisse aura baissé d’ici là, retrouvant les niveaux qu’il avait en 2007, lorsque Saint-Tropez a contracté cet emprunt auprès du Crédit foncier.
Sollicité à plusieurs reprises, le maire de Saint-Tropez, Jean-Pierre Tuvéri, n’a pas souhaité s’exprimer sur ce dossier. Son directeur de cabinet, Jean-François André, a néanmoins confirmé que les services financiers de la ville « travaillent actuellement avec les créanciers pour trouver une solution ». Quelles pourraient être les solutions? « La mairie a déjà essayé de négocier avec le Crédit foncier pour sortir de ce prêt… Le coût d’une telle opération est colossal », explique Vérane Guérin.
Si le Crédit foncier, contacté par notre journal, refuse de confirmer cette information, les clauses de remboursement anticipé de ces prêts dits « structurés » sont en effet connues pour être très onéreuses. Leur montant peut même parfois excéder celui du capital initial emprunté !
Acquisition d’un ancien hôpital, aménagement de l’esplanade du port et du marché forain, réhabilitation de la place aux Herbes ou encore « travaux divers et voirie »… Les motifs ne manquaient pas ces dernières années à Saint-Tropez pour emprunter. Résultat : la ville doit désormais rembourser 48 M€ d’emprunts auprès des banques, selon les chiffres arrêtés au 31 décembre 2010. Une sacrée somme pour une commune dont les recettes se sont élevées l’an dernier à… 45 M€. Selon nos informations, la préfecture du Var aurait même récemment décidé de placer les finances de la ville sous surveillance. De quoi faire causer à l’heure du pastis sur le port.

 

Le Parisien

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:22

The Wall Street journal, le 20 aout 2011


Strength of Swiss Franc Roils Saint-Tropez and Other Cities Across Europe

 

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Municipal officials in the sunny Mediterranean resort of Saint-Tropez are in a cold sweat: The rush into the Swiss franc is creating a time bomb for city finances.

The hometown of actress Brigitte Bardot on the French Riviera has a €6.7 million ($9.6 million) loan on its books that carries an annual interest rate tied to the Swiss franc, according to Saint-Tropez officials. The rate currently is fixed at 3.94%. Starting in May 2012, however, the rate becomes variable and rises when the Swiss franc appreciates against the euro.

Some officials in Saint-Tropez have calculated that, unless the Swiss franc falls off significantly from the peaks reached in recent days, the interest rate on the 20-year loan signed in 2007 would soar to 30%.

"This is devilish," says Verane Guérin, a member of the Saint-Tropez's municipal council, the city's parliament. "It would blow up our finances."

Like Saint-Tropez, many municipalities across Europe are saddled with loans carrying variable interest rates pegged to fluctuations in the Swiss franc, other foreign currencies or various commodity prices.

Jittery investors have been turning en masse to the Swiss franc and other assets deemed as safe havens amid growing concerns over sputtering economic growth in the U.S. and Europe.

The Swiss National Bank has battled to lower what it describes as a "massively overvalued" franc in recent weeks, flooding the Swiss franc market with liquidity and cutting interest rates to zero. It has stopped short, however, of intervening in the market.

The bank's efforts have paid off only in part. The euro has weakened 12% since Aug. 9, when it nearly hit parity with the franc, considered a critical threshold. But each new round of worries over the euro-zone crisis sparks a new bout of buying of the franc, and the current level of the franc is still damaging Swiss exporters. Late Friday, the euro was at 1.12 francs.

In Hungary, dozens of large cities are struggling with Swiss franc debts, and many are negotiating with bankers in an effort to delay repayments that they say they can no longer afford. Many of the Hungarian municipalities issued Swiss franc bonds before the 2008 financial crisis, which started the franc's spiraling rise. Nearly all the debt is held by local banks.

In addition, households across Hungary, Poland and Croatia have significant Swiss-franc debt, which has been weighing on domestic consumption in those countries, as people use their earnings to pay rising loan installments instead of buying new goods and services. All three nations have taken steps to ease the immediate burden on borrowers.

In Hungary, for example, borrowers can join a program that would fix the Swiss franc exchange rate applied to their debts at a level well below the current market value for three years. The difference between what is paid at the fixed rate and what is owed at the actual rate will be turned into a separate, local currency-denominated loan that also must be repaid, with interest, at the end of that period.

In France, variable-interest-rate loans pegged to the Swiss franc, known as structured products in banking jargon, became fashionable in the mid-2000s. Banks were seeking ways to improve profit margins on their municipal lending operations, which stood low because of intense competition. At the time, many lenders approached municipalities with enticing proposals, according to a July report by France's Cour des Comptes, the national audit office.

Structured loans often had lofty names, such "Helvetix" in the case of the Saint-Tropez product. Typically, the loans carried a very low, flat rate during the first few years after signature and, beyond a pivotal date agreed by contract, a variable rate pegged to risks that appeared both remote and manageable.

"They believed in Santa Claus," said Maurice Vincent, mayor of Saint-Etienne, a city in central France which, at one point, had as much as three-quarters of its €370 million debt in structured loans. "But the dream came to a brutal end."

Shortly before Mr. Vincent took office, in March 2008, the previous mayor had signed a €22 million structured loan with Deutsche Bank. The fixed rate of 4.30% was set to become variable from April 2010 and climb if the Swiss franc rose against the British pound.

Mr. Vincent said watching foreign-exchange movements turned into a daily torture. As the pound fell sharply against the franc and other main currencies in 2009, the mayor, who is also a university professor of economics, calculated that the interest rate would soon jump to a ceiling of 24%. The loan contract did include an exit clause, but the mayor said he considered the €17 million exit penalty "extravagant."

In late 2009, Saint-Etienne filed a civil complaint with a Paris court, accusing Deutsche Bank of having failed to provide the city with adequate advice. A Deutsche Bank spokesman declined to comment on the legal procedure, which is pending. In 2009, the bank had said that it "worked closely with the client to ensure that risks and opportunities of the transaction were well understood by all parties."

In its July report, the Cour des Comptes, the audit office, said French municipalities had between €10 billion and €12 billion of high-risk structured loans on their books.

"In some worst-case scenarios, the interest rates on these loans are double digit and can exceed 50%," the audit office said.

Some municipalities, such as Saint-Etienne, are now seeking to transfer all their "toxic" loans into a bad bank. The debt would be paid back by a special tax on banks, the municipalities say. The French government has so far said it was opposed to such a solution.

Saint-Tropez had total debt of €48 million as late last year, with about half as structured loans. Its mayor, Jean-Pierre Tuvéri, who declined to be interviewed for this article, is keeping a low profile on the fate of the Helvetix loan.

The former technocrat, who worked as a director at the Organization for Economic Cooperation and Development, has told city councilors that he favored a conciliatory approach with banks, according to local officials. An official at Crédit Foncier, a unit of Groupe BPCE which supplied the loan according to Saint-Tropez officials, declined to comment.

Ms. Guérin, the municipal council member, said the city currently pays annual installments of €234,000 on the Swiss-franc-tied loan. If the rate were to climb to 30%, annual installments would soar to €1.6 million, she said. If the city were to reimburse the entire loan ahead of schedule, it would have to pay a penalty of €2.9 million.

—Katie Martin, Gordon Fairclough and Deborah Ball contributed to this article.

Write to David Gauthier-Villars at David.Gauthier-Villars@wsj.com

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 22:32

Publié le 24 juin 2011

 

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Aujourd'hui, lorsque l'on parle d'opposition municipale, on évoque en premier lieu Vérane Guérin. Pourtant, le chef de file intronisé au soir des municipales, Michel Mède, est bien présent. Mais, au fil des mois, l'élue lui a volé la vedette. Cela suite à un divorce politique sans possibilité de conciliation. « Dès lors que Michel Mède a été élu, il n'a pas assuré son rôle de leader. Nous ne partageons pas la même éthique. C'est un constat de carence. J'assume ce choix ! Mon seul objectif est de travailler au service des Tropéziens. »

Seule contre tous, à l'exception de Christian Chauvin, son colistier, elle livre bataille à chaque séance du conseil.

SOS crédit toxique !

Des joutes orales à l'issue desquelles elle est très souvent désarçonnée. Sauf la plus récente concernant la gratuité des transports urbains. Où elle a vu sa proposition retenue. Certes, certains membres de la majorité lui ont contesté la paternité de ce succès, tandis que d'autres l'ont associée à ce résultat.

Une chose est sûre, elle en tire une vraie fierté. « Je suis contente d'avoir été entendue par le premier magistrat. » Rassurez-vous, elle ne va pas enterrer la hache de guerre.

« Je dénonce haut et fort la dérive budgétaire concernant la dette qui s'approche des 50 millions d'euros. D'autant qu'un emprunt de cinq millions d'euros, souscrit sous l'ancienne mandature, risque de devenir toxique. En effet, si le taux de base (2007) avoisine les 3 %, il pourrait passer, en 2012, à 20 %, car indexé sur le franc suisse qui flambe. Si tel est le cas, nous allons acquitter un million d'euros d'intérêts supplémentaires. »

L'élue suit pas à pas l'élaboration du Plan local d'urbanisme (PLU). « Je m'inquiète de la modification du rapport Shon/Shob (1), de l'augmentation des constructions au pied de la Citadelle. Vous savez, les fameuses maisons appartenant à l'armée et que la ville aimerait racheter. Il y a d'autres points dans le document initial sur lesquels nous nous penchons. Nous trouvons par ailleurs que les logements tant attendus mettent beaucoup de temps à devenir réalité. Notamment le pan locatif. »

SOS plan de circulation

En revanche, le volet proposition est maigre. Exception faite d'une demande de mise en place d'un nouveau plan de circulation issu d'une concertation globale avec les principaux acteurs de la vie tropézienne. « On va bâtir sur la dalle des Lices, le pôle enfance va être construit prochainement. Tout cela va entraîner des nuisances en terme de circulation. Il est temps de s'en préoccuper ! »

Sa détermination laisse à penser que dans trois ans Vérane Guerin briguera le fauteuil de première magistrate. Elle sourit. Réfléchit un instant, fixe son regard, puis confie : « L'échéance est lointaine, j'ai le temps d'y réfléchir. Actuellement, je me contente de plancher sur les dossiers du quotidien, d'écouter les Tropéziens. C'est déjà beaucoup. » Faut-il la croire ? Peut-elle prétendre être la première dame tropézienne à ceindre l'écharpe tricolore ? Là est une autre histoire que nous vous conterons en son temps... 2014.

gcresteil@nicematin.fr

1 - Shon : Surface hors oeuvre nette ; Shob : surface hors oeuvre brute.

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 10:30

 

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Varmatin.com -
Publié le samedi 15 mai 2010 à 00H00

L'union au sein de l'opposition municipale locale, forte de six représentants, aura été éphémère. Le groupe, conduit à l'origine par Michel Mède, a littéralement volé en éclats pour se muer en trois mini-groupes de... deux élus chacun. Vérane Guerin et Christian Chauvin constituent sans doute le plus critique à l'égard de la majorité.

Toutefois, la conseillère d'opposition tient à préciser : « Nous reconnaissons que la municipalité fait de bonnes choses, notamment au niveau de la réhabilitation de la vieille ville et de la mise en place de la vidéosurveillance. » En revanche, ses sourcils se froncent dès lors que vous évoquez les finances communales. « En trois ans, le taux des taxes des impôts locaux a augmenté de 7,5 %(1). Ce n'est pas acceptable. »

Cet argent va servir à financer les travaux

Effectivement. Nous savons que le coût est conséquent mais, parallèlement, la ville vend une partie de son patrimoine : le jardin Paul-Signac, La Chaudière dans la Drôme, la maison Zippoli. Or, pourquoi ne pas se séparer de ces biens sous forme de baux emphytéotiques ? Ainsi, ils reviendraient dans X années au sein du giron communal. Céder des biens patrimoniaux est à mes yeux inconcevable !

La création du musée de la Citadelle doit vous satisfaire

Oui, Ce lieu emblématique méritait un tel projet muséal. Hélas, le budget sera déficitaire chaque année.

Avez-vous des idées pour remédier à ce déficit ?

En créant un espace scénique afin d'organiser des manifestations culturelles dont les bénéfices serviraient à équilibre les comptes du musée.

Le futur complexe cinématographique sera lui aussi un plus culturel

Je n'en suis pas certaine. Que va devenir la mythique salle de La Renaissance ? De plus, ces salles seront privées.

Le projet « Pôle de l'enfance » trouve-t-il grâce à vos yeux ?

C'est une excellente idée, mais combien cela va-t-il coûter ?

Tout n'a-t-il pas un coût ?

Je vous l'accorde, mais d'autres pistes mériteraient d'être explorées. Toutefois, ce dossier, je le dis et le répète, est une très bonne chose.

Quelle est votre position concernant l'intercommunalité ?

Comme il s'agit d'une obligation, plutôt que de subir, nous devrions vite trouver un terrain d'entente. Mais je sais que cela n'est pas simple.

Quel regard portez-vous sur la politique communale ?

Cela me paraissait bien plus simple de l'extérieur, je l'avoue. Mais c'est passionnant. J'ajoute que la problématique tropézienne est très complexe.

Vous ne représentez finalement qu'un tiers de l'opposition. C'est peu.

Notre liste a recueilli 46 % des suffrages. Vous trouvez que ce n'est pas beaucoup ? Certes, nous sommes désormais divisés. Mais je pense que les électeurs qui ont voté pour nous étaient contre le programme de la majorité actuelle. Or, comme un des groupuscules a quasiment rejoint les bancs de cette majorité, nous pouvons nous prévaloir de représenter la grande majorité des milliers de personnes qui nous ont accordé leur confiance.

1. Ce pourcentage ne prend en compte que les augmentations municipales.

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 23:42

PARU DANS VAR MATIN LE 7 NOVEMBRE 2009

Conseil municipal
L’élue déplore la hausse prévue des taxes de 2,5% pour l’exercice budgétaire 2010

 

Si la confirmation de l’installation de la vidéosurveillance est un bon projet l’élue d’opposition, elle s’inquiète de deux autres décisions. La première concerne les impôts : « Les Tropéziens vont voir leurs impôts augmentés pour la troisième années consécutive. Nous voterons contre cette augmentation, car cela traduit bien peu la solidarité avec des administrés qui, actifs, vivent une récession pour cause économique. Ou qui, retraités, voient leur pouvoir d’achat diminuer au cours des ans… »

L’élue revient aussi sur la vente de patrimoine. « Après la tentative de vent irréaliste de cet été, la propriété drômoise « le relais de la Bergerie » va être remise en vente ainsi que l’immeuble de la rue Saint-Esprit, dit Zippoli. Cette volonté de vente frénétique (n’oublions pas le jardin Signac) est censée être justifiée par un programme « ambitieux » dont on n’a pas vu l’ébauche mais d’une justifie d’ores et déjà la vente de trois éléments de notre patrimoine décidée en moins d’un an.

Augmentation des impôts, vente de patrimoine, le tout sans diminution de la dette. »

 Délibs express…

 Au cours de la séance consacrée au Débat d’orientation Budgétaire (Dob), les élus ont votés plusieurs délibérations.

Occupation du domaine public : les tarifs pour l’utilisation privée de places de stationnements par les hôtels seront majorés de 10% par rapport à 2009.

Transaction : la mairie a conclut un accord avec la société Chenue, spécialisée dans le transport d’œuvres d’art pour un marché, pour la résiliation d’un marché en date du 6 juin 2006. L a mairie devra s’acquitter  du paiement de 160 000€.

Illuminations : le marché de la location de matériel et de motifs pour les illuminations de la rue a été attribué pour un montant de 111 489,30€ pour une durés d’un an renouvelable deux fois. Un marché de 87 718 € a été attribué pour la mise en lumière architecturale de certains bâtiments de la ville.

Port : une somme de 33 000€ a été allouée à la municipalité par le ministère de l’2cologie au titre des ports de plaisances exemplaires. Ainsi, la municipalité réfléchit à l’aménagement d’une zone de mouillage en baie des Canebiers. L’augmentation de la capacité d’accueil du port du Pilon est envisagée. « Nous nous préoccupons aussi de la question d’un port à sec », a rajouté le maire.

N. SA.
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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 23:41

PARU DANS VAR MATIN

Pour Vérane Guérin, « en tant que conseillère municipale, il est notamment de mon devoir d’aider les administrés à se faire entendre et relayer leurs demandes auprès de la municipalité.

Initiateurs de la pétition, les commerçants ont été largement rejoints par d’autres ca ? qui traduit un malaise plus général ne pouvant être réduit à la seule crise économique, comme M. Le Maire aimerait le faire croire.

Cette pétition tire une sonnette d’alarme en pointant des dysfonctionnements ou des  insuffisances autour de thèmes récurrents : propreté, et l’ambiance festive.

 

« Une absence de communication »

Mais elle traduit également d’absence de communication existant dans la cité entre une municipalité, sourde aux remarques d’une partie des administrés, et jusqu’à remise en question d’une part, et les acteurs économiques qui vont vivre Saint-Tropez d’autre part.

En effet, ce n’est pas la première fois qui ces derniers tentent d’établir un dialogue avec la mairie.

Tiée sur les raisons de cette pétition. Depuis, plusieurs ont vu le jour spontanément et se rejoignent aujourd’hui. Elles disent l’inquiétude des professionnels du tourisme, principaux pourvoyeurs d’emploi de la ville face à la politique municipale.

Il est grand temps que le maire et son équipe écoute ce que les acteurs économiques ont à dire et à proposer : il faut que cette pétition débouche sur un dialogue constructif.

Il est grand temps de corriger les erreurs en cours.

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